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25 février 2014

UN AN DEJA: LA TUERIE DU REGIME BIYA

 

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 Une année après les tueries du Cameroun, février 2008, j'avais mis en ligne le rapport des Associations des droits de l'homme qui revenait en gros sur  le déroulement,et les conséquences des événements. Six années après, qu'est ce qui a changé? Quelles sont les mesures existantes susceptibles d'empêcher une nouvelle  poussée de fièvre? La corruption et l'attentisme repoussent le moment fatal. Nous pleurons depuis quelques jours un homme du système RDPC qui est tombé. Ne tirons pas sur le corbillard. Si cette disparition pouvait déclencher une prise de conscience, faire comprendre la vanité de nos petites vies et la grandeur de la nation à construire. Certains sont depuis en prison, pas parce qu'ils voulaient s'éloigner des méthodes du régime, mais parce qu'ils avaient l'empressement d'en profiter des avantages  Pour avoir maintenus par les mots, les actes et autres mesures arbitraires ce régime sur pieds, sont-ils seulement des victimes ou aussi des bourreaux? Les images, du rapport joint, sont difficiles, des corps déchiquetés, des mots dures de ces hommes toujours au pouvoir. L'histoire retient très peu des aventures individuelles. Il y a six ans, près de 200 jeunes gens sont tombés parce qu'ils voulaient un "autre vivre ensemble". l'Histoire retiendra. Nous attendons, nous attendons le pire...Nabali Mitsere 25 février 2014

 

Il yEmeutes1 a une année, des jeunes descendirent dans la rue au Cameroun pour manifester leur désapprobations à la politique du régime. La réaction de l'Etat fut violente et meurtrière. Les organisations non gouvernementales dénombrèrent une centaine de mort dans l'ensemble du pays et spécifiquement dans la ville de Douala. Des assassinats ciblés, des exécutions sommaires, des jugements expéditifs...Nous avons voulu revenir sur ces événements. Une manière de poser une pierre blanche, pour que ces actes de barbaries ne restent jamais sans lendemain. Ces jeunes sont morts pour un futur meilleur.  La communauté internationale est restée muette. Un mort ici n'a aucune valeur. Ils parlent d'égalité, de droits de l'homme, de juger des chefs d'Etats quand leurs intérêts sont menacés. Qui pleurent sur les victimes du Régime de Paul Biya? 

Nabali Mitsere 23 février 2009

 

 

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